DÉCEMBRE 2019 -
JANVIER 2020

L’effondrement politique des USA

par Denys PLUVINAGE


La démocratie est continuellement remise en cause aujourd’hui, y compris dans des pays qui se disent démocratiques. Passons sur les « troisièmes tours d’élections » qui se déroulent dans la rue, soutenus ou non par des intérêts publics ou privés étrangers (Ukraine, Venezuela, Bolivie, etc.).
Le refus des résultats du referendum français de 2005 ou le déroulement du Brexit sont des exemples plus proches de nous.
Mais ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis est une manifestation très inquiétante de cette tendance anti démocratique. Inquiétante par son ampleur, sa durée et ses implications internationales.
Ce qui donne un caractère inquiétant à ce processus est la domination des USA sur le reste du monde et le fait que des décisions de politique intérieure américaines puissent avoir des répercussions sur une grande partie de la planète. Le désir de puissance et l’obsession de domination ne sont pas des phénomènes nouveaux. Ils reposent sur la notion de « destinée manifeste » qui sous-tend la politique étrangère des Etats-Unis.
Dans un discours prononcé à l’académie militaire de West Point, en mai 2014, le président Barack Obama se félicitait de la « capacité des Etats-Unis à modeler l’opinion ». Dans ce discours il expliquait également : « les Etats-Unis demeurent la nation indispensable. Il en a été ainsi au siècle dernier et cela se poursuivra dans le siècle à venir. »
La capacité à modeler l’opinion repose évidemment sur la puissance de la communication, qu’elle passe par les médias de masse ou le cinéma. On ne mesure pas assez la puissance de suggestion de ces films tournés à la gloire des Etats-Unis.
Ce sont tout de même les fameux « Westerns », ceux d’Howard Hawks, de John Ford ou d’autres réalisateurs plus ou moins célèbres et d’acteurs comme John Wayne ou Gary Cooper qui ont convaincu l’occident que dans la lutte menée par les colons contre les Amérindiens, les colons envahisseurs étaient les « bons » alors que les Amérindiens qui défendaient leur culture et leurs terres étaient les « mauvais ». Comme l’explique Pierre Conesa dans son livre, « La Fabrication de l’ennemi1 », le « western est un bon exemple de légitimation de la violence dont nous avons tous été dupes, c’est un génocide transformé en remarquable épopée. Une épopée présentée de telle façon que le spectateur, sans en être conscient rêvait d’être le « génocideur ». Chacun rêvait d’être un cowboy, pas un indien. »
Les médias jouent évidemment aussi un rôle important.
Les médias au service de la politique contribuent à augmenter la dangerosité de l’ennemi pour renforcer le sentiment que l’on ne peut décidément pas s’entendre avec lui. C’est ce qui se passe actuellement avec la Russie qui est accusée de tous les maux et, en particulier, de faire preuve d’une inquiétante « agressivité », alors que si l’on ne fait que considérer la chronologie des diverses actions de l’Otan à sa frontière et les actions du gouvernement russe et de son armée, c’est toujours l’Otan qui bouge ses pièces la première, en Ukraine, dans les pays Baltes, en Pologne ou en Roumanie.
Mais même si la violence est plus facile à légitimer aux Etats-Unis, les Américains n’ayant pas, dans une période récente, connu la guerre sur leur territoire, ils ont tout de même eu besoin de faire appel à une justification supérieure pour excuser leur comportement agressif.
La violence utilisée pour occuper le territoire de « l’île de la Grande Tortue2 », puis dans les guerres menées contre le Mexique3 créait une tension psychologique. C’est ce que les psychologues appellent la « dissonance cognitive » qui se produit quand les moyens employés viennent contredire un certain nombre de valeurs de la personne concernée. Le remède adopté pour traiter ce symptôme a été théorisée en 1845 par le journaliste américain, John O’Sullivan et c’est la notion de « Destinée Manifeste » que Barack Obama mentionne également dans le fameux discours de West Point.
La bataille de Buena Vista, également connue sous le nom de bataille de La Angostura, pendant la guerre américano-mexicaine, février 1847 (Private Collection/Stapleton Collection/Bridgeman Images)

O’Sullivan cherchait à établir une sorte de « base morale » à la colonisation violente du continent nord-américain. Selon lui, « C'est notre destinée manifeste de nous déployer sur le continent confié par la Providence pour le libre développement de notre grandissante multitude. »
Comme l’explique Françoise Clary de l’Université de Rouen, « En introduisant l’expression au milieu de l’année 1845, le journaliste John O’Sullivan, offrait aux Américains un mythe propre à légitimer le développement de l’empire. Associant deux idées, démocratie et empire, il justifiait la spoliation des ethnies qui côtoyaient les Anglo-Américains ».
Forts de cette position de « peuple élu », les dirigeants américains ne voient aucune raison de ne pas imposer leur volonté aux pays étrangers, qu’ils soient alliés ou ne le soient pas. D’ailleurs un maître n’a pas d’alliés, il a des obligés.
Ils disposent d’autre part d’outils extrêmement puissants pour exercer ce contrôle aux premiers rangs desquels se trouve leur armée et leurs services de renseignements.
La superpuissance américaine, dans son désir de contrôle total a établi quelque huit cent bases de toutes tailles qui ceinturent le monde, divisé ce monde en huit commandements militaires et, plus récemment, a mis en place un système de surveillance électronique global. Pour la première fois dans l’histoire, un pays a la possibilité technique et la volonté politique de savoir jusque dans les moindres détails ce que font, non seulement ses citoyens mais tous les citoyens du monde.
Base d’Incirlik (Turquie)

L’ensemble de ces bases coûte quelque chose comme 156 milliards de dollars par an4 (en tenant compte de l’Irak et de l’Afghanistan). Pour Chalmers Johnson, « Sans réaliser les dimensions de cet ensemble de bases qui ceinture le globe, on ne peut pas comprendre la nature et l’ampleur de nos aspirations impériales ou le degré atteint par un nouveau militarisme qui est en train de détruire notre ordre constitutionnel5 ». La Rand Organisation6, de son côté a estimé dans un rapport publié en 2013 que le coût de stationnement de militaires américains à l’étranger était de l’ordre de dix à quarante mille dollars par an et par homme, suivant que le pays hôte participait au financement, comme le fait l’Allemagne, ou ne participait pas.
Au-delà du désir d’assurer la sécurité du pays, le maintien de cet ensemble de base qui coûte si cher au contribuable est une source importante de profit pour les entreprises privées qui construisent et entretiennent ces bases. Les sommes sont, comme nous l’avons vu extrêmement importantes et certaines voix se font entendre, aux Etats-Unis mêmes, qui demandent si ces sommes ne seraient pas mieux employées dans le développement et l’entretien des infrastructures américaines ou dans les systèmes de soin ou d’éducation. Mais ces voix sont celles d’une infime minorité et ne sont pas entendus à Washington, et quand un candidat à l’élection présidentielle a le courage de porter ce message, il sabote ses chances de désignation, voir l’exemple récent de Tulsi Gabbard7.
D’autres voix, comme celle de l’anthropologue Catherine Lutz, expliquent que la présence de bases à l’étranger, loin d’assurer la sécurité rendent au contraire la guerre plus probable parce que plus facile à lancer. Elle utilise pour illustrer son propos une image amusante :

« Quand le seul instrument que vous ayez dans votre boîte à outil de politique étrangère est un marteau, tous les problèmes finissent par ressembler à un clou. »

Parallèlement au développement quasi incontrôlé des dépenses militaires, un système de surveillance tous azimuts a été mis en place après les attentats de septembre 2001 sous couvert du « Patriot Act » voté en urgence en octobre 2001.
En juin 2013, les révélations d’Edward Snowden exposaient au monde entier l’étendue de la surveillance organisée par la NSA. Les conversations de plus de 35 chefs d’états ont été enregistrées, celles du secrétaire général de l’ONU, des bureaux de l’Union Européenne et de sociétés commerciales. Une fois passé la surprise et les mouvements d’humeur de diverses intensités8 des principaux concernés, le monde est retourné à sa routine. Mais la NSA poursuit sa surveillance. Est-ce vraiment indispensable ?
Comme le fait remarquer Tom Engelhardt dans un article daté du 17 février 2015 :

« Peu de terroristes ont été trouvés, pratiquement aucun complot n’a été déjoué et très peu d’information utilisable a été fournie au gouvernement malgré les « yotabytes9 » d’informations collectés et stockés. Après les révélations, les efforts auraient dû être stoppés ou diminués radicalement. Les méthodes de l’agence (la NSA) violaient la constitution, tournaient en ridicule l’idée même de vie privée et transgressaient toutes sortes de souverainetés. Au contraire, le système de surveillance globale reste inscrit dans notre monde et continue à grandir ».

Certaines voix se sont élevées dans le pays contre la surveillance généralisée comme, par exemple celle de Rand Paul, membre du parti républicain, sénateur du Kentucky et membre du « Tea Party ». Dans un discours qu’il a prononcé à l’université de Berkeley en 2014, il déclarait « …je suis ici pour vous dire que si vous utilisez un téléphone portable, vous êtes sous surveillance. Je suis ici pour vous dire que la NSA pense que « protection équitable » veut dire que tous les Américains doivent être espionnés équitablement, même les membres du Congrès. Je pense que ce que vous faites avec votre portable ne les regarde pas. » Mais Rand Paul est le seul homme politique de niveau national aux Etats-Unis à dénoncer cette surveillance généralisée.
Qu’il s’agisse du complexe militaro industriel ou de le Sécurité Intérieure, les sommes mises en jeux ont créé un ensemble puissant de sociétés dont les dirigeants et les actionnaires n’ont aucun intérêt à un retour à une situation plus normale. Une inflexion de la politique intérieure et extérieure des Etats-Unis vers moins d’agressivité, moins de projection de forces à l’étranger, équivaudrait à une diminution des budgets de la défense et de la sécurité nationale et donc à une baisse de leurs revenus.
Ils font donc tout ce qu’ils peuvent pour s’y opposer et le développement qu’ils ont connu depuis 2001 leur donne des moyens financiers gigantesques. Les dizaines ou les centaines de millions de dollars qu’ils peuvent donner à un candidat décideront de ses chances de succès. De tels soutiens ne sont pas, évidemment, sans contre parties si le candidat devient président.
Malgré cela, Donald Trump a été élu président en 2016. Pour reprendre l’expression d’un journaliste américain, « Trump est ce que nous avons eu de plus proche d’un président opposé à la guerre, depuis Jimmy Carter ». C’est pourquoi l’opposition s’est manifestée avec tant de violence dès le lendemain de l’élection. Il s’agissait pour le « parti de la guerre » (les Démocrates, mais aussi une partie des Républicains) de se débarrasser de ce président. La diabolisation de la Russie et de son président, associée à des accusations de collusion de Trump avec les Russes (trahison ?...) ont servi deux objectifs : essayer de décrédibiliser le président tout en justifiant la défaite du parti Démocrate, de sa candidates et des lobbies militaires et financiers qui la soutenaient. Hillary Clinton n’a toujours pas pu, jusqu’à aujourd’hui, reconnaître que sa défaite était due à la médiocrité de sa campagne et à son image déplorable dans la population.
Le nouveau président a donc dû faire face à une véritable guerre de tranchées depuis le premier jour. D’un côté on voulait le destituer (impeachment), de l’autre, en attendant d’y parvenir ont s’opposait à ses décisions par voie de justice ou toute autre voie.
Trump a déclaré en tant que candidat, puis en tant que président, que les Etats-Unis se fourvoyaient dans les opérations militaires au Moyen-Orient. C’est en partie sur cette base qu’il a été élu par une population qui rêve que les dépenses militaires soient réorientées vers les besoins économiques et sociaux du pays. Trump voulait retirer les troupes américaines d’Afghanistan, mais elles y sont toujours. Trump voulait retirer les troupes américaines de Syrie, mais elles y sont toujours. Il en va de même pour l’Irak où plus de cinq mille hommes (sans compter les mercenaires) sont toujours en place, plus de seize ans après la chute de Saddam Hussein. Trump a même décidé d’envoyer 1.500 hommes supplémentaires en Arabie Saoudite pour protéger le pays qui bombarde le Yémen. Ne parlons pas de la situation face à l’Iran…
En ce qui concerne la destitution, Nancy Pelosi, chef de file des Démocrates à la Chambre des Représentants, qu’elle préside maintenant depuis les élections de mi-mandat, a résisté à la volonté des représentant démocrates majoritaires dans cette assemblée de lancer officiellement le processus de destitution, jugeant, avec raison, que les motifs invoqués étaient peu convainquants, le rapport Mueller sur lequel ce parti fondait beaucoup d’espoirs ayant fait « pschitt ».
Mais pendant tout ce temps, il n’était question que destitution au Congrès et dans les médias acquis à la cause des Démocrates. Ce désir de revanche s’est insinué dans la vie politique américaine comme un virus destructeur, et nous pouvons observer aujourd’hui le pouvoir de destruction de ce virus.
Le processus de destitution est maintenant lancé officiellement. Les représentants démocrates à la Chambre mènent le bal sous la houlette d’Adam Schiff, élu démocrate de Californie à la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2001 et président de la Commission du Renseignement. Le motif choisi est une conversation téléphonique entre le président américain et le président nouvellement élu d’Ukraine, Volodymir Zelenski. Au cours de cette conversation, Trump aurait demandé à Zelenski de relancer une enquête sur la société ukrainienne Burisma qui a embauché le fils de Joe Biden, Hunter, sous peine de suspendre le versement d’une aide militaire de 450 millions de dollars.
Les Démocrates ayant décidé de mener la procédure sous l’œil des caméras de télévision et du public, le caractère surréaliste de cette enquête apparaît au grand jour, montrant le niveau de déliquescence atteint par le système politique américain.
On reproche au président d’avoir exercé un chantage sur l’Ukraine pour obtenir la mise en cause du candidat à l’élection présidentielle Joe Biden, par l’intermédiaire de son fils. Une telle décision de la part de Zelenski serait alors considérée comme une intrusion dans la campagne présidentielle américaine, intrusion sollicitée par le président en place qui est également candidat à l’élection…
Que ce prétexte soit sérieux ou non, ce qui est extrêmement inquiétant, c’est à quel point toute cette mise en scène montre que, quel que soit le président élu, l’« état profond » ne tolèrera pas le moindre changement dans la politique étrangère interventionniste et agressive du pays, surtout quand il s’agit de la Russie. Que cela risque de mener à une confrontation entre les deux plus grandes puissances nucléaires du monde ne semble pas pris en compte.
Le fait que cela ne semble pas inquiéter le moins du monde ni les Démocrates, ni les Républicains est une preuve supplémentaire de la déliquescence du pouvoir politique américain.
Dans sa déclaration sous serment, le lieutenant-colonel Vindman a déclaré qu’il avait décidé de témoigner car le président Trump s’écartait de la politique des USA d’apporter une aide militaire à l’Ukraine sous la forme d’armes offensives. Une décision qui « ne correspondait pas à l’opinion de l’ensemble des agences de renseignement » (comprenez « de l’état profond »). Il n’a pas témoigné parce qu’il a été témoin d’une action illégale du président, mais parce que, à son avis, Trump n’avait pas le droit de changer la politique américaine vis à vis de l’Ukraine et de la Russie !
De même, Fiona Hill, spécialiste américaine de la Russie, nommée par Donald Trump au Conseil National de Sécurité, donc sous les ordres de John Bolton, a déclaré à la commission de destitution que : « Si le président, ou toute autre personne, entrave ou met en péril la sécurité nationale des Etats-Unis, pour en tirer des avantages de politique intérieure ou des avantages personnels, alors, nous devons absolument nous y intéresser ». Son ancien patron, Bolton, serait certainement d’accord pour prétendre que le président n’a pas le droit de modifier la politique étrangère des Etats-Unis.
Il y a cependant un certain nombre de questions qui ne sont pas sérieusement soulevées. Par exemple, pourquoi les Etats-Unis devraient-ils fournir une assistance militaire à l’Ukraine ? En quoi ce pays peut-il représenter une menace pour la sécurité des Etats-Unis ? Mais surtout, la procédure est tellement focalisée sur Donald Trump que l’on ne se demande pas ce que Joe Biden et son fils ont pu faire dans un pays notoirement corrompu comme Ukraine.
Pourtant Joe Biden s’est vanté au cours d’une conférence filmée d’avoir fait renvoyer le procureur général ukrainien Viktor Shokin. « J’ai appelé Petro Poroshenko et je lui ai donné six heures pour renvoyer le procureur général, faute de quoi la prochaine tranche d’aide financière (un milliard de dollars de garanties de prêt) ne serait pas versée ». Qu’avait donc fait ce procureur pour provoquer l’ire du vice-président américain ? Il poursuivait une enquête qui visait la société Burisma, le plus gros opérateur privé ukrainien dans le domaine du gaz naturel. Or il se trouve que depuis le mois d’avril 2014, Hunter Biden, le fils de Joe avait été embauché au conseil de cette société pour un salaire mensuel de 50.000 dollars. A ce moment, son père Joe était vice-président de Barak Obama et il supervisait les relations avec… l’Ukraine.
Pendant ce temps, comme le faisait remarquer Ron Paul, dans un article daté du 26 novembre 2019, les Démocrates et les Républicains ont voté pour la poursuite de la surveillance tous azimuts en reconduisant le « Patriot Act », une loi bien moins patriotique que son nom ne le laisserait penser. Le sénat continue à voter des lois applicables hors des Etats-Unis comme la dernière qui vise la Chine et Hong Kong (sur « les droits de l’homme et la démocratie à Hong Kong », malgré les menaces répétées de Pékin, qui qualifie cette loi « d’abomination absolue »), ou une énième série de sanctions contre la Russie et ses citoyens, l’Iran et son ministre des affaires étrangères, le Venezuela, etc.
Dernière question : réalisons-nous vraiment que ces femmes et hommes politiques qui « dirigent » un pays qui est encore la plus grande puissance mondiale dirigent donc également l’OTAN et que s’ils sont prêts à mettre en jeu la sécurité réelle de leur pays pour servir leurs intérêts de politique intérieure ? Qu’attendre d’eux comme engagement vis à vis des autres membres de l'OTAN en cas de crise grave ? Comme le sous-entendait Emmanuel Macron dans son interview au magazine anglais « The Economist », que vaut aujourd’hui, pour un pays européen, l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord ?

D.P.

NOTES

1 « La Fabrication de l’Ennemi », Pierre Conesa, éditions Robert Laffont, Paris 2011

2 Ancienne façon de désigner l’Amérique du Nord

3 Guerre qui a opposé américains et mexicains de 1846 à 1848 après l’annexion du Texas par les Etats-Unis en 1845

4 Base Nation: How U.S. Military Bases Abroad Harm America and the World (American Empire Project) Hardcover – August 25, 2015

5 The Sorrows of Empire: Militarism, Secrecy, and the End of the Republic (The American Empire Project) 1st Edition by Chalmers Johnson (Author)

6 http://www.rand.org/pubs/research_reports/RR201.html

7 Femme politique américaine, membre du Parti démocrate et représentante du deuxième district d'Hawaï à la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2013. Candidate à l'élection présidentielle de 2020, dans le cadre des primaires du Parti démocrate. Ancien officier des marines, elle milite pour un arrêt des guerres étrangères et une réorientation des dépenses militaires.

8 Les réactions les plus marquées sont sans doute venues d’Allemagne où la Chancelière Merkel a fait remarquer que cela ne se faisait pas d’écouter les dirigeants de pays alliés.

9 Un yottabyte est égal à 1024 bytes. Il n’existe pas, pour l’instant, de mot pour désigner l’unité de rang supérieur.

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